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BULLETIN D'INFORMATION

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

ENCOURAGEMENTS A ISRAËL, CENTRE ÉTERNEL DE L'ATTENTION DU MONDE


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LES JUIFS DOIVENT DEMEURER JUIFS

ÉDITÉ PAR LA COMMISSION D'ISRAËL

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Préambule

Article précédent : Les Juifs doivent-ils devenir chrétiens pour recouvrer la faveur divine ?

Les Juifs doivent demeurer juifs.

Les Juifs et les chrétiens doivent-ils s'unir ?

Les Juifs doivent éviter les sectes chrétiennes.

Les Juifs ne doivent pas se convertir au christianisme.

Ces quelques articles d'une série spéciale des 12 articles [sur le peuple juif] intitulée « Le peuple choisi de D.ieu » ont parue dans la revue, « The Overland Monthly ». Cette revue fut lancée par le journaliste et auteur Francis Bret Harte et publiée à San Francisco, en Californie. Dans les derniers mois de 1908, il demanda au Pasteur Charles Taze Russell d'écrire une série d'articles sur « Le Dessein Divin » qui commencèrent à paraître en février 1909. La réponse à cette série fut si importante que ses articles sur une variété de sujets continuèrent à paraître mensuellement jusqu'à la mort de C.T. Russell le 31 octobre 1916.

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En 1910, un Chrétien, Charles Taze Russell, un ami Gentil du peuple Juif et un étudiant versé dans les prophéties hébraïques, écrivit douze articles rassemblés sous le titre « Le Peuple choisi de D.ieu », qui suscitèrent une grande curiosité et un grand intérêt parmi les Juifs. Dix-neuf ans auparavant, c'est-à-dire six ans avant le premier Congrès Sioniste et alors que l’œuvre de Herzl était peu connue, il avait inclus dans son livre, « Que Ton Règne Vienne » un long chapitre intitulé « Le Rétablissement d'Israël ».

Les douze articles qui parurent dans le magazine à grand tirage « Overland Monthly », l'amenèrent à être invité à prendre la parole au cours d'une importante réunion juive à l'Hippodrome de New York en cette même année, 1910.

Plus de 4.000 représentants juifs assistèrent à ce meeting et furent enthousiasmés lorsqu'il leur parla de leurs propres prophéties hébraïques, les assurant du retour de la  faveur de D.ieu et d'un avenir glorieux pour Israël. En raison de l'intérêt manifesté, il publia « Die Stimme » (La Voix), un journal spécial, en Yiddish. Ainsi, avec ses collaborateurs, il souleva un intérêt nouveau pour les prophéties et alluma de nouveau les feux du zèle sioniste concernant les questions religieuses (mais non pas celles qui concernaient les questions de conversion).

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LES JUIFS DOIVENT DEMEURER JUIFS

Une voix résonne du désert, et les Juifs l'entendent partout. Elle ne les appelle pas à devenir chrétiens, mais à demeurer Juifs et à réaliser, comme Juifs, les idéaux placés devant eux par le Seigneur dans la Loi et dans les prophètes. Pour tous ceux droitement exercés par ceci une grande bénédiction est proche, qui fera mieux que compenser les afflictions du passé. Ce n'est ni par l'épée, ni par les canons, ni par les cuirassés, ni par les avions, ni par les torpilles, ni par les bombes atomiques que la grande victoire d'Israël sera gagnée ; ni par le pouvoir de l'argent et l'adoration du veau d'or de la finance, ni par la confiance dans le bras de chair, mais en regardant au Seigneur, de qui viendra leur aide (Ps. 121 : 1, 2).

L'Empire spirituel du Messie, sur le point d'être établi, liera Satan, empêchera tout mal et élèvera un étendard pour le peuple (Esaïe 49 : 22 ; 62 : 10), bénissant Israël et établissant avec ses membres la Nouvelle Alliance (de la Loi) au lieu de l'Ancienne Alliance de la Loi (Jér. 31 : 31-34 ; 32 : 36-40) — sous le meilleur Médiateur, plus capable encore que le grand Moïse (Deut. 18 : 15, 18, 19), sous le plus grand Roi, plus sage encore que Salomon et mieux aimé encore de D.ieu que David. Ce grand Empire céleste sera établi avec grande autorité dans le monde dans un temps de détresse, un temps de détresse terrestre, que les prophéties représentent comme terrible (Dan. 12 : 1 ; Jér. 25 : 29-33 ; Soph. 3 : 8, 9). Les Juifs et les Gentils, riches et pauvres, sont responsables d'avoir amené cette détresse terrible en raison de l'égoïsme qui gouverne le monde à présent et qui sera employé par le Seigneur pour détruire notre grande civilisation présente — grande superficiellement tout au moins.

Une artillerie socialiste de paroles socialistes et des bombes ecclésiastiques de nature semblable ne feront qu'aggraver seulement la lutte. Les charges et les leviers financiers ont eu et auront beaucoup à faire avec le grand effondrement des forces de civilisation, dans ce Temps de Détresse, dans lequel le règne de péché, d'iniquité, d'injustice et d'égoïsme tombera à jamais pour ne plus se relever ; et les systèmes religieux actuels seront également trouvés en défaut et disparaîtront. Car ces vieux systèmes, appelés symboliquement les « cieux et la terre » du temps présent, seront remplacés par « les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre » (Esaïe 65 : 17 ; 66 : 22). Le grand Messie et la société sur la terre réorganisée, constitueront les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre où la justice habitera. La transition ne sera qu'une épreuve de courte durée, comparée avec la glorieuse éternité de bénédiction sous la juste surveillance du Messie. « Il fait cesser les guerres jusqu'au bout de la terre » (Ps. 46 : 9).

LE PEUPLE CHOISI DE D.IEU

Les Juifs et les chrétiens doivent-ils s'unir?

par C.T. Russell février 1909

Pour plus d'un million de Juifs de New York, un grand trouble a été provoqué par le célèbre Rabbin Wise de la Synagogue Libre. Sa congrégation a tenu récemment des services en union avec certaines Congrégations unitariennes. Ceci a ouvert une discussion dans chaque milieu, pas tant parmi les Unitariens que parmi les Juifs. La question est posée : Qu'est-ce que cela signifie ? Cela doit-il être encouragé ou découragé ? Est-ce un pas dans la bonne ou dans la mauvaise direction ? Naturellement, les Juifs « orthodoxes » s'y opposent ; pourtant ils savent à peine quel argument opposer. Ils croient au progrès, et cependant ils sentent qu'il s'agit là d'un progrès illégitime. Mais dans quelle mesure ce serait mauvais pour les Juifs qui croient en le seul D.ieu, Jéhovah, de se réunir avec des chrétiens qui croient en un D.ieu, Jéhovah, cela, ils ne le savent pas : surtout que, aussi bien les Unitariens que les Juifs croient que Jésus était simplement un homme imparfait, qu'II n'eut aucune préexistence, et qu'II n'accomplit aucun salut — qu'II n'était rien de plus qu'un Juif éminent de son époque dont les enseignements ont produit un grand effet sur les peuples les plus progressistes du monde.

On nous a demandé de nous entretenir sur ce sujet et de donner la raison des opinions telles que celles que nous exprimons. Nous sommes heureux de le faire.

Sans aucune intention de manquer de respect, si peu que ce soit, envers le Rabbin Wise et sa congrégation, ni envers les Unitariens, nous devons déclarer franchement que nous ne voyons rien à gagner ou à perdre pour les uns et les autres par cette sorte de services en « union » qu'ils tiennent ; ni par le mélange de ce qu'ils désignent comme leurs « fois » respectives. D'après ce que nous comprenons, le Rabbin Wise est un agnostique, sans aucune foi juive, et il est membre de la « haute critique », un « évolutionniste », qui rejette l'inspiration des Saintes Ecritures et se repose entièrement sur sa propre sagesse et sur la sagesse d'autres savants de notre époque. Et, selon notre compréhension, la foi ou le manque de foi de la dénomination unitarienne est exactement la même. Pour cette raison, nous disons que l'union entre ces personnes qui sont purement des moralistes agnostiques ne pourrait, ni aider, ni porter préjudice à une partie de l'union.

Les gens qui n'ont pas de foi n'ont rien à perdre sur le plan théologique. Et cette critique vraie et sans malveillance ne s'applique-t-elle pas à des milliers de Juifs et de chrétiens qui ne sont affiliés, ni aux Unitariens, ni à la Synagogue Libre du Rabbin Wise ? Hélas, il est vrai que la majorité de ceux qui professent les noms de Juifs et de chrétiens ne sont réellement ni l'un ni l'autre, parce qu'ils ont abandonné la foi et les espérances que ces noms représentent.

Eviter les sectes chrétiennes

Dans le passé, les Juifs ont évité les sectes chrétiennes, surtout les catholiques, parce qu'ils les considéraient comme leurs ennemis et admettaient que beaucoup de leurs persécutions provenaient de soi-disant chrétiens. Peu à peu, ils en viennent à comprendre que les influences civilisatrices du siècle dernier accomplissent des changements dans la nouvelle génération, et détruisent ainsi, dans une certaine mesure, le terrain pour leur amertume antérieure contre les chrétiens. C'est opportun. La superstition, l'amertume et la rivalité établies sur les choses du passé, devraient être mises de côté. Personne n'a la possibilité d'entretenir la superstition ou l'amertume du passé.

Serait-il donc convenable pour les Juifs, qui maintenant oublient et pardonnent le passé, de se marier avec des chrétiens et de participer à des services d'union, et de devenir membres de sectes chrétiennes, catholiques ou protestantes ?

Nous répondons qu'une telle conduite serait mauvaise, assurément : parce que les sectes chrétiennes ne représentent, ni l'espérance chrétienne, ni l'espérance juive. Çà et là (dans toutes les dénominations de la chrétienté, autant que nous le sachions) se trouvent des membres de la classe sainte, l'Epouse du Messie. Mais ils ne sont pas en sympathie avec les institutions avec lesquelles ils sont en rapport. Même lorsqu'ils assistent à leurs services, leurs cœurs sont sur un plan plus élevé que ceux de la grande majorité. Ces sectes de chrétiens nominaux ne sont que l'extérieur ; le petit nombre de saints sont le grain de l'intérieur. Les quelques saints seraient beaucoup mieux en étant séparés des sectes et feraient de bien meilleurs progrès dans l'Etude de la Parole de D.ieu et dans le développement de la sainteté s'ils restaient entièrement libres des institutions humaines.

Dans ce cas, nous ne conseillerions certainement pas aux Juifs de rejoindre ces institutions, ni d'accepter leurs doctrines confuses, dont les Ecritures font mention symboliquement comme étant babyloniennes empreintes de confusion.

D.ieu a séparé la nation juive du reste du monde afin qu'ils [les Juifs] puissent être Ses témoins devant les hommes. Leur préservation en tant que nation pendant plus de trente siècles, en harmonie avec la promesse divine, est elle-même un miracle. D.ieu les a vraiment conduits sur un chemin qu'ils ne connaissaient pas, comme Il l'avait prédit. Leur entêtement même, comme Il l'avait annoncé, témoignera finalement de la direction divine de leurs affaires. Leur obstination, ou comme les Ecritures le disent, leur opiniâtreté, montrera finalement la miséricorde de D.ieu par Ses agissements à leur égard. Il ne les a pas abaissés pendant la longue période de trois mille ans de séparation, dans l'intention qu'ils s'amalgament maintenant, soit avec des chrétiens, soit avec des Gentils, avec des catholiques ou avec des protestants.

Les promesses d'Israël ne sont pas seulement terrestres, mais judaïques — ils doivent être le premier des peuples de la terre ou du monde à faire l'expérience des bénédictions de la faveur du Rétablissement. Pour être prêts à recevoir cette faveur, ILS DOIVENT DEMEURER JUIFS jusqu'au moment de la manifestation du Messie, comme les Ecritures l'annoncent. De même que le petit nombre de saints, élus, rassemblés de toutes les nations pour être l'Epouse du Messie, sont un peuple pour un dessein, ainsi aussi la petite nation d'Israël est un peuple terrestre pour le dessein divin et pour témoigner les louanges de Jéhovah et de D.ieu au temps convenable. Le petit nombre d'entre eux qui, par des vies saintes et offertes en sacrifice, deviendront membres de l'Epouse du Messie, n'invalideront en aucune manière les bénédictions qui doivent se répandre par la suite sur l'ensemble de leur nation, s'ils demeurent des Juifs véritables — inspirés par la foi d'Abraham et les espérances messianiques des Prophètes.

Mais s'ils abandonnent la foi d'Abraham, leur part dans la Promesse abrahamique et leurs espérances annoncées par les Prophètes, alors, quelle que soit leur lignée, ils ne sont pas des Juifs au sens scriptural du terme ; leur pratique de la circoncision n'est simplement qu'une farce. Et la perpétuation d'une adoration en laquelle ils ne croient plus est sacrilège.

Ainsi donc, les Juifs qui ne croient pas au témoignage divin — qui ont répudié Abraham et les Prophètes, Moïse et la Loi, qui sont des agnostiques et qui n'observent seulement que les coutumes et les cérémonies, dites Juives, d'une manière hypocrite, pourraient tout aussi bien rejoindre n'importe laquelle des différentes sectes chrétiennes, avec lesquelles ils sont autant en harmonie et autant en désaccord qu'avec la Loi et les Prophètes. Mais ces Juifs qui croient en la Promesse abrahamique, au témoignage de D.ieu par les Prophètes et au message de Moïse et de la Loi, ne doivent pas, ne peuvent pas s'identifier à une autre nation ou à une autre religion. Agir ainsi serait se rendre ridicule et se discréditer en tant que Juifs et se séparer de ces promesses terrestres spéciales qui, dans l'arrangement divin, sont les leurs depuis l'époque d'Abraham, et sont maintenant sur le point de s'accomplir. [Depuis que cet article a été écrit, toute l'histoire du peuple juif, dans ses aspects tragiques et surtout le Retour d'Israël sur sa terre et sa renaissance en tant que nation depuis 1948 viennent confirmer l'analyse précédente — Trad.].

(Overland Monthly)

LES JUIFS NE DOIVENT PAS SE CONVERTIR AU CHRISTIANISME

Ecrit entre 1910 et 1911 par

C.T. RUSSELL - PASTEUR - TABERNACLE DE BROOCKLYN ET DE LONDRES

Partout dans le monde, des efforts héroïques sont faits pour atteindre les Juifs — pour les amener dans les branches diverses de l'église chrétienne — [écrit en 1910 ou 191] dans les diverses dénominations de la chrétienté. L'église d'Angleterre entretient de coûteuses missions pour les Juifs, non seulement à Jérusalem, mais dans diverses provinces de Turquie, en Autriche et ailleurs. Les presbytériens et les baptistes sont énergiques aussi dans leur tentative pour « sauver l'ancien peuple de D.ieu et de l'Alliance ». Les Juifs sont indignés par ces « missions », mais pas toujours logiquement. Ils admettent que le Judaïsme devrait avoir la raison comme fondement.

Logiquement, par conséquent, il n'y a pas plus de raison pour qu'un Juif se plaigne contre ces missions qu'il n'y en a pour que les infidèles se plaignent. En général, les infidèles considèrent l'aspect logique et disent : Laissons croire ceux qui le veulent aux différentes théories présentées au nom de Jésus. Personne n'est contraint d'assister aux « missions » ; et personne ne devrait se sentir choqué par les missionnaires, ni par ceux qui les suivent. En prenant conscience de la force de cet argument, certains Juifs s'excusent en disant : « Nous ne nous opposons pas plus à la prédication de Jésus que nous ne nous opposons au Mahométisme ou à toute autre religion. Nous nous élevons, disent-ils, contre les méthodes sournoises utilisées ...

Mais la particularité de l'opposition juive aux missionnaires chrétiens est que les Juifs infidèles qui n'ont pas de religion authentique, et par conséquent ne sont pas vraiment des Juifs, pas des croyants en la Bible, ni en Abraham, ni en Moïse, ni aux Prophètes comme porte-parole de D.ieu — ceux-ci forment l'opposition la plus violente aux « missions ». Ces Juifs sont en général des socialistes. Il y a quelques jours seulement, ils ont provoqué une émeute à Toronto à cause de leur opposition à certains presbytériens et à certains Juifs convertis au presbytérianisme. Ils ne sont pas plus logiques, comme nous pouvions nous y attendre. Notre expérience personnelle faite à Vienne récemment a prouvé ceci. Les Hébreux incroyants, socialistes, qui ont abandonné leur propre religion juive, étaient ceux qui vinrent à notre réunion, et qui, par leur conduite injuste, discourtoise, nous ont empêchés de nous adresser à plusieurs centaines de Juifs véritables qui étaient désireux de nous entendre. Et ils se sont opposés simplement parce que quelqu'un a répandu la fausse nouvelle que je cherchais à « missionner » les Juifs. L'inaptitude de ces gens à n'importe quelle forme de socialisme est manifeste. Personne ne peut être un bon et véritable socialiste, et cependant, ne pas vouloir que son prochain exerce la même liberté que lui-même concernant les questions religieuses et autres.

Bien que la majorité des ministres dans toutes les dénominations soient devenus des membres de la Haute Critique, des infidèles, et ne croient absolument plus au tourment de l'enfer, ils dirigent néanmoins des « missions », etc., exactement comme quand ils croyaient vraiment en ces choses. Par conséquent, si les Juifs pouvaient avoir la pensée convenable, ils apprécieraient grandement les missionnaires dans leur tentative pour les sauver du tourment éternel. Les Juifs devraient être enseignés par leurs rabbins, et être capables de répondre à de tels arguments en leur montrant que « le salaire du péché est la mort », que l'espérance d'une vie après la mort, c'est l'espérance de la résurrection, et que cette résurrection dépend du Royaume du Messie, qui n'est pas encore établi, mais qu'ils attendent.

La Parole de D.ieu par les Prophètes s'applique aux Juifs aussi bien qu'aux chrétiens — « Mon peuple périt par manque de connaissance » ; « Il ya une famine dans le pays, pas de pain, mais d'écoute (compréhension) de la Parole de D.ieu ».

Article précédent : Les Juifs doivent-ils devenir chrétiens pour recouvrer la faveur divine ?

Rédaction : Jacques Obojtek

 

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